Tenthrède, clyte et autres coccinelles

par Les insectiflores

publié dans Coléoptère

Un clyte bélier (Clytus arietiis). Un clyte bélier (Clytus arietiis).

Un clyte bélier (Clytus arietiis).

Alors que la floraison de la viorne-obier commence à peine, les amateurs se pressent déjà sur la plante : à ma droite, une tenthrède appartenant à l'ordre des hyménoptères et, à ma gauche, un clyte qui est un coléoptère

Les deux insectes sont, du moins en partie pour la tenthrède, floricoles. Néanmoins, ils se cantonnent, du fait de la conformation de leurs pièces buccales, dans le butinage des fleurs peu profondes. De plus, le corps totalement glabre de la tenthrède et du clyte ne retient pas le pollen qui n'est pas transporté d'une fleur à l'autre. De fait, nous avons ici affaire à des pollinisateurs secondaires.

En revanche, tous deux illustrent magistralement le mimétisme dissuasif : la tenthrède et le clyte ont adopté la livrée noire rayée de jaune caractérisant la guêpe et qui dissuadera un prédateur potentiel. 

Mais d'autres invités, trés différents, sont préoccupés par bien autre chose que le mimétisme dissuasif...

Mais d'autres invités, trés différents, sont préoccupés par bien autre chose que le mimétisme dissuasif...

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