Trichode, il n'y a pas de quoi claironner !

par Les insectiflores

publié dans Coléoptère

Clairon des ruches sur une tanaisie
Clairon des ruches sur une tanaisie

Clairon des ruches sur une tanaisie

 

Chaque année un insecte sort du lot. En 2014, c'est le clairon, alias le Trichode, qui s'est fait remarquer au Jardin du Rivage des syrphes. Faut-il s'en réjouir ? Voilà qui est moins sûr...

C'est Aristote, le philosophe grec, qui, dans son Histoire des animaux, a désigné sous le terme de 'cleros' des vers parasitant les ruches. On a donné le nom de clairon à un genre de coléoptère pondant ses oeufs soit dans le nid des abeilles sauvages (Trichode alvearius / Clairon des ruches) soit dans des ruches (Trichode apiarius / Clairon des abeilles). Insecte parasite des hyménoptères, les larves du clairon se nourrissent du couvain des abeilles sauvages ou domestiques. Si le clairon adulte est floricole, il restera néanmoins carnassier.

Trichode, il n'y a pas de quoi claironner !

C'est l'espèce alvearius qui avait jusqu'alors été observée sur des roses (Soulié : le pied pour les coléoptères) ou des fleurs de berce (La Berce, les coléoptères s'endorment...).Mais des représentants de l'espèce apiarius se sont également manifestés. Clairons des ruches et clairons des abeilles se cotoient donc dans les mêmes biotopes.

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