Taraxacum officinale alias le pissenlit

par Les insectiflores

publié dans Astéracée

En ce début de printemps, le Jardin du Rivage des Syrphes est envahi par des pissenlits. Le pissenlit est une plante bio-indicatrice : si sa présence en elle-même est un bon indicateur d'une prairie riche, lorsque sa densité est importante, il signale un engorgement en matière organique animale à l'origine d'une anaérobiose.

 

 Si le  bourdon terrestre est un hôte familier du jardin qui marque une prédilection pour les fleurs des boraginacées (consoude, pulmonaire, ...), le bourdon des pierres (B. lapidarius) semble attiré par le pissenlit qui appartient à la famille des composées (astéracées). Nous avons relevé à plusieurs reprises le caractère nectarifère et pollinifère des fleurs des plantes de cette famille dans un article consacré aux asters.
   Des cicadelles appelées aussi 'crachat de coucou' ont été repérées au Jardin du Rivage des Syrphes : probablement ici l'espèce rouge ou cercope (Cercopis vulnerata). Il ne s'agit pas à proprement parler d'un auxiliaire puisque cet insecte et sa larve sont des suceurs de sève. Néanmoins, peu nombreuses et généralement isolées, les cicadelles ne peuvent être considérées comme des nuisibles au même titre que les pucerons.
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